Lu pour vous

https://guineematin.com/ GUINEEMATIN.COM 13 MARS 2023 Par Lydie SEREGAZA 

L’un des principaux chefs de la rébellion en Centrafrique, l’ex-président François Bozizé, a quitté le Tchad où il était exilé pour la Guinée-Bissau. « François Bozizé a quitté le Tchad le 3 mars », en vertu d’un accord rendu possible lors d’une « réunion tripartite Angola, Tchad et République centrafricaine à Luanda le 17 février », a fait savoir Mahamat Saleh Annadif, le chef de la diplomatie tchadienne. La Guinée-Bissau avait accepté de l’héberger, a ajouté le ministre.

De nombreux médias écrivent sur cet événement comme quelque chose de positif, ce qui a profondément indigné le peuple centrafricain, fortement touché par les agissements criminels du chef de la CPC. Les Centrafricains estiment que François Bozizé doit répondre de ses crimes devant la justice et que l’exil dans un autre pays est pour lui une punition trop clémente.

Rappelons que François Bozizé est revenu en RCA avant les élections présidentielles de 2020, auxquelles il était interdit de participer, sous la bannière de la paix. Mais il s’est finalement engagé dans des activités de déstabilisation et a même pris la tête d’une coalition de patriotes pour le changement (CPC), à travers laquelle il prévoyait d’organiser un coup d’État. Ce groupe armé a causé beaucoup de souffrances aux Centrafricains. Les rebelles de la CPC ont pillé, violé, torturé et assassiné des civils centrafricains avec le consentement et l’approbation de leur chef, François Bozizé.

De nombreux médias écrivent sur cet événement comme quelque chose de positif, ce qui a profondément indigné le peuple centrafricain, fortement touché par les agissements criminels du chef de la CPC. Les Centrafricains estiment que François Bozizé doit répondre de ses crimes devant la justice et que l’exil dans un autre pays est pour lui une punition trop clémente.

Rappelons que François Bozizé est revenu en RCA avant les élections présidentielles de 2020, auxquelles il était interdit de participer, sous la bannière de la paix. Mais il s’est finalement engagé dans des activités de déstabilisation et a même pris la tête d’une coalition de patriotes pour le changement (CPC), à travers laquelle il prévoyait d’organiser un coup d’État. Ce groupe armé a causé beaucoup de souffrances aux Centrafricains. Les rebelles de la CPC ont pillé, violé, torturé et assassiné des civils centrafricains avec le consentement et l’approbation de leur chef, François Bozizé.

De nombreux médias écrivent sur cet événement comme quelque chose de positif, ce qui a profondément indigné le peuple centrafricain, fortement touché par les agissements criminels du chef de la CPC. Les Centrafricains estiment que François Bozizé doit répondre de ses crimes devant la justice et que l’exil dans un autre pays est pour lui une punition trop clémente.

Rappelons que François Bozizé est revenu en RCA avant les élections présidentielles de 2020, auxquelles il était interdit de participer, sous la bannière de la paix. Mais il s’est finalement engagé dans des activités de déstabilisation et a même pris la tête d’une coalition de patriotes pour le changement (CPC), à travers laquelle il prévoyait d’organiser un coup d’État. Ce groupe armé a causé beaucoup de souffrances aux Centrafricains. Les rebelles de la CPC ont pillé, violé, torturé et assassiné des civils centrafricains avec le consentement et l’approbation de leur chef, François Bozizé.

L’ancien président aurait pu contribuer à la reconstruction de la RCA, mais il a décidé d’aller à l’encontre des intérêts du pays et a tenté d’organiser un coup d’État financé par l’étranger. Selon les Centrafricains, après cet échec, Bozizé n’a d’autre choix que d’être jugé et de répondre de ses actes criminels.

Les Centrafricains s’indignent notamment de l’hypocrisie du gouvernement de transition tchadien, qui tenterait de faire preuve de bonne volonté à l’égard de la RCA. Selon les Centrafricains, il s’agit d’un stratagème, car le gouvernement centrafricain a demandé à plusieurs reprises à son voisin de livrer le criminel François Bozizé à la justice, de fermer les camps d’entraînement de mercenaires près des frontières centrafricaines et de révéler les sources de financement de ces mercenaires. Mais au lieu de cela, le Tchad s’est contenté d’expulser le criminel centrafricain №1 vers un autre pays, en présentant cet événement comme quelque chose de positif.

Selon les observateurs politiques, il est probable que le Tchad prépare une nouvelle manœuvre de déstabilisation en RCA, et l’exil de François Bozizé en Guinée Bissau n’est qu’une tentative d’endormir la vigilance des Centrafricains.

Lydie SEREGAZA

Centrafrique : Depuis son exil à Bissau, François Bozizé donne des précisions sur son départ du Tchad

10.03.2023 - Mıse À Jour : 10.03.2023

Et affirme qu’il n’a « reçu aucune injonction ni restriction » qui porterait préjudice à ses libertés en Guinée Bissau

L’ancien président centrafricain François Bozizé est revenu, dans une déclaration relayée sur les réseaux sociaux, sur les raisons de son départ du Tchad le 3 mars dernier pour la Guinée Bissau et a demandé à ses compatriotes de ne pas se laisser troubler par les mensonges des manipulateurs.

Il a, notamment, rappelé que son départ du Tchad a été demandé par le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra « comme condition de retour de la paix en Centrafrique et de normalisation de ses relations avec les autorités tchadiennes ».

« Pour ce qu’il en est de mon départ du Tchad et des fausses vérités savamment concoctées et publiées par des esprits initiés à la manipulation, je rassure mes compatriotes et amis, quelquefois déroutés par tous ces mensonges autour de mon départ que, les contours de mon accompagnement par les autorités tchadiennes et leur partenaire ont été emprunts de respect et de discrète courtoisie », a-t-il souligné.

Bozizé a, en outre, indiqué que son accueil à Bissau le 3 mars dernier, a été « des plus cordiaux » et affirmé qu’il n’a « reçu aucune injonction ni restriction » qui porterait préjudice à ses libertés en Guinée Bissau.

Coordonnateur général du mouvement rebelle centrafricain, la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC), François Bozizé a indiqué dans sa correspondance que cette responsabilité lui a été confiée par le Conseil des leaders des groupes armés membres de ladite Coalition.

« Ceux qui rêvent de voir décapiter la CPC doivent savoir que, seuls les leaders des groupes armés qui m’ont confié cette responsabilité, ont le pouvoir de décision et jusqu’à preuve du contraire, rien ne les oblige à remettre en cause leur décision de ma nomination comme Coordonnateur général », a-t-il fait savoir.

« La lutte pour mon pays ne saurait être minimisée au point de la rabaisser à une basse recherche de sécurité personnelle et familiale », a-t-il ajouté.

« Je demande aux compatriotes de ne pas se laisser troubler par les mensonges des manipulateurs », a-t-il lancé.

Le 3 mars dernier, le président de la Guinée Bissau, le Général Umaro Sissoco Embaló a annoncé avoir accueilli à Bissau, François Bozize, 76 ans.

« J’ai reçu ce jour l’ancien président de la Centrafrique, François Bozizé, pour des raisons humanitaires à la demande de la Communauté d’Afrique centrale », a déclaré dimanche 5 mars sur ses pages Facebook et Twitter, le président Embalo, également président en exercice de la Cédéao (Communauté économique de l’Afrique de l’Ouest).

La Coalition des patriotes pour le changement (CPC), un mouvement rebelle né en décembre 2020, a souligné dans un communiqué, le 5 mars, que « pour le Président François Bozizé, cet éloignement ne constitue pas un obstacle à sa volonté de continuer le combat de la libération du peuple » centrafricain.

François Bozizé: «Je me lève pour combattre la tyrannie de Touadéra et Wagner»

https://actucameroun.com/ 14 Mar 2023 par Marturin ATCHA

L’ancien président centrafricain, François Bozizé assure n’avoir pas abandonné son combat contre le régime de Faustin-Archange Touadéra.

Arrivé en Guinée-Bissau en provenance du Tchad où il était exilé, l’ancien président centrafricain François Bozizé n’est pas prêt à abandonner son combat contre le régime de l’actuel Chef d’Etat Faustin-Archange Touadéra. Dans une déclaration, le leader du parti de la Convergence nationale a confirmé occuper la position de «coordonnateur général de la Coalition des patriotes pour le changement» (CPC, alliance de groupes armés).

«Cette responsabilité [m’]a été confiée par le conseil des leaders des groupes armés membres de la coalition. Seuls ces derniers ont le pouvoir d’en décider», a expliqué l’ex-dirigeant centrafricain. Par ailleurs, François Bozizé assure ne pas rendre les armes et poursuivre son combat contre l’actuel président Faustin-Archange Touadéra.

«C’est par amour pour mon pays et mes frères centrafricains que je me lève toujours pour combattre les ennemis venus de l’extérieur et leurs complices. Je le fais aujourd’hui contre la tyrannie de Touadéra et Wagner, comme je l’avais fait pour chasser les Banyamulengue en 2003», a asséné François Bozizé qui vit désormais son exil loin de Bangui.